Kaa Liverka

Nom : Liverka

Prénom : Kaa

Age : 17

Race : Humaine

Métier : Hermite (sage)

Apparence : Kaa a des cheveux blonds et est habillée tout de blanc. Elle a la peau très pâle, et les yeux d’un cyan très clair.

Mental (Qualités/ Défauts) : Kaa est maladive, elle n’aime pas parler de ça aux autres. Mais elle espère vivre assez longtemps pour trouver un bonheur, celui d’avoir une vie, peut-être courte, mais qui puissent remplir son cœur d’un bonheur absolu. Elle est tétue et renfermée quand il s’agit de parler d’elle-même. Mais elle est d’une loyauté infaillible et les amis sont pour elle quelque chose d’irremplaçable.

Arme(s) : rien (ses mains ?)

Pouvoir : Magie blanche

Aime : la nature, les amis

Déteste : le sang, ceux qui blessent ce à quoi elle tient.

Signe particulier : Un symbole ressemblant à une étoile sur son omoplate.

Background :

Le corps reste, l’esprit est ailleurs… Connaissez-vous ce sentiment ? Mon nom est Kaa. Peut-être que cela vous est différent mais laissez moi vous conter mon Histoire. Peut-être que cela vous éclairciera l’esprit. Je suis née d’une famille normale, comme toutes les autres après tout. Mes parents m’ont chérie comme leur propre enfant. Je vécus la meilleure enfance que je pouvais avoir. Mais tout ceci ne fut que l’illusion de mon âme.

Quand j’eus 8 ans, mes parents apprirent que j’étais victime d’une maladie rare et impossible à guérir. Ils surent que j’allais mourir très tôt. Trop tôt. Alors ils commencèrent à s’éloigner de moi. A avoir peur pour moi. Ils avaient pitié de moi. Je souriais tout le temps, inconsciente de mon destin, de ma mort très proche. Je me sentais seule.

C’est alors qu’une nuit, à peu près un an plus tard, je fis un rêve. J’ai rêvé d’un monde inconnu, magnifique. Je n’avais jamais vu de lieux aussi spectaculaire dans ma petite vie de malade. Sur une colline verdoyante je vis quelqu’un. Des cheveux de jais, légèrement ébouriffés. Habillé de noir, contrairement à moi. Un garçon, le même âge que moi à peu près. Il se retourna. Nos regards se croisèrent, le mien couleur cyan et le sien d’un bleu profond ressemblant à l’océan. C’est alors que je sentis la mort venir me chercher. Elle me caressait de cette froideur mortelle. Le noir s’étala sous mes pieds, m’engouffrant dans un vide, un Néant. C’est alors que je sentis une main attraper mon avant-bras. C’était le garçon d’il y a deux secondes. Il ne semblait pas vouloir me lacher, voulant m’arracher à cette mort. Ce regard était gravé dans ma mémoire. Une lumière bleutée sortit de mon cœur, se dirigeant vers ma main. C’est alors que le garçon lâcha prise, effrayé par cette lumière. Je m’engouffrais dans le vide…

J’ouvris alors les yeux. Je n’étais pas morte. Je ne comprenais pas. C’est alors que j’ouvris ma main. Une pierre bleutée y était. Elle finit par disparaître dans mon cœur. Je compris alors que c’était cette pierre qui m’avait arrachée à la mort. J’avais gardé cette peau pâle pourtant. Mais je sentais toujours mon cœur battre, c’était bon signe… A ce moment, je sus que j’étais un Gardien.

C’est alors que je décidai de partir de chez moi. Mes parents me donnèrent de l’argent et de quoi subvenir à mes besoins. Ma mère pleurait. De me voir partir et peut-être, ne plus revenir. Mon père me susurra des mots doux et réconfortants. Je ne fit que leur sourire, un regard triste, différent de celui que je faisais d’habitude. Ils savaient que je savais. Mais c’était mon choix. Je partit pour un long voyage à travers les contrées verdoyantes et les autres villages. J’ai appris la Magie blanche comme cela, par mes voyages. Quelques années passèrent, et j’eut mes 17 ans

C’est alors que dans un village du désert, j’eus un pressentiment. Je regardais les alentours. Je décidai de me désaltérer à l’oasis. C’est à ce moment que je « le » reconnut.

Je le vit debout. Il possédait des cheveux noirs ébourrifés. Habillé de noir, contrairement à moi, qui étaient blancs. La peau légèrement bronzée. Il se retourna. Un visage diaboliquement angélique. Nos regards se croisèrent de nouveau. Je laissai tomber mon sac de surprise. Nous nous reconnûmes aussitôt. Même après 10 ans, ce regard n’avait pas changé. Il s’appelait Alexis. C’est alors qu’à ce moment, il s’approcha de moi, me prit le bras et s’agenouilla devant moi.

« Une fleur s’est éveillée dans mon rêve, dans cette terre dévastée… » furent ses mots.

C’est alors qu’il fut mon Protecteur, mon véritable ami, ma Sentinelle…

Coup spécial : Bouclier du Jugement